Terre et Liberté

Rencontre-discussion  avec Aurélien Berlan autour de son dernier livre « Terre et liberté: (Éditions La Lenteur 2021) ,  le jeudi 10 novembre, à 18h30, à Quartier Libre, 11 Grande Rue, Nancy

 

Le collectif de Quartier Libre  vous invite à une rencontre-discussion  avec Aurélien Berlan autour de son dernier livre « Terre et liberté: La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance » (Éditions La Lenteur 2021) ,  le jeudi 10 novembre, à 18h30, à la bibliothèque-librairie Quartier Libre, 11 Grande Rue, 54000 Nancy
Entrée libre.

« Dans la plupart des civilisations ou des milieux sociaux, l’idée de la liberté qui prévaut est de pouvoir se décharger de la vie matérielle, des tâches de subsistance : sur les esclaves, sur les travailleurs manuels et les femmes, sur les machines… Dans cet essai philosophique remarquable, Aurélien Berlan ravive une conception opposée, subalterne, de la liberté portée par des mouvements populaires d’hier, en Occident, et des mouvements paysans d’aujourd’hui, dans les pays du Sud (en Inde et au Mexique, en premier lieu) : la prise en charge collective et égalitaire des besoins de base, des besognes nécessaires à la vie sur terre.
Contre le rêve de délivrance, le projet d’autonomie , contre le libéralisme, le marxisme et notre société de services néo-domestique, la réappropriation de la part matérielle de nos vies ».

À propos de l’auteur

Né en 1976, Aurélien Berlan a étudié la philosophie et la sociologie en France (École normale supérieure Lettres et sciences humaines, universités de Nanterre et de Rennes) et en Allemagne, à Berlin puis à Francfort où il a fait sa thèse sous la direction d’Axel Honneth (publiée en partie sous le titre La Fabrique des derniers hommes. Retour sur le présent avec Weber, Simmel et Tönnies, La Découverte, 2012).

Malgré l’obtention du prix de la meilleure thèse de philosophie décerné tous les trois ans à Francfort, il s’est ensuite installé à la campagne pour vivre de manière plus cohérente avec ses analyses du monde industriel. Depuis, il vit de vacations dans diverses universités, de traductions (il a traduit Fabian Scheidler, La Fin de la mégamachine. Sur les traces d’une civilisation en voie d’effondrement, Le Seuil, 2020, ainsi que Max Weber, La Ville, La Découverte, 2014) et d’activités vivrières et artisanales. Il consacre aussi une partie de son temps aux luttes contre la dévastation du monde (il s’est notamment engagé dans la lutte contre le barrage de Sivens : voir Sivens sans retenue. Feuilles d’automne 2014, La Lenteur, 2015). Depuis 2003, il contribue aux écrits du groupe Marcuse : De la misère humaine en milieu publicitaire. Comment le monde se meurt de notre mode de vie, La Découverte, 2004 ; La Liberté dans le coma. Essai sur les motifs de l’indentification électronique et les moyens de s’y opposer, La Lenteur, 2013.